Quels secteurs d'activité vont recruter en apprentissage en 2023 ?

Comme évoqué dans de nombreux billets de ce blog, l'apprentissage connait une hausse constante depuis des années. La signature en 2022 de plus de 800 000 contrats vient conforter cette belle idée. Pour autant, il existe des secteurs qui recrutent plus d'alternants que d'autres.

 

En 2023, voici ceux qui ont le vent en poupe.

77% des contrats sont signés par des PME

Secteur d'activité demandeur en apprentissage : le transport ferroviaire
Secteur d'activité demandeur en apprentissage : le transport ferroviaire

Lorsqu'on évoque les contrats d'apprentissage dans les médias, notamment sur les donneurs d'ordre, des noms d'organisations connues ressortent presque systématiquement. Carrefour, SNCF (7000 apprentis recrutés en moyenne chaque année), Total Energies ou la MAAF pour n'en citer qu'une poignée.

 

Mais ces grandes entreprises ne pèsent pas très lourd dans les chiffres de l'apprentissage.

 

En effet, 77% des contrats signés en 2022 ont été conclus par des PME ou TPE.

 

La grande distribution tire aussi son épingle du jeu avec 12,4% du total. Viennent ensuite les secteurs des services aux entreprises et celui du bâtiment et travaux publics. Ajoutons à cela les industries diverses et l'hôtellerie pour compléter le tableau de l'année 2022.

 

Si ces demandeurs en apprentissage vont se contenter de faire perdurer leur recrutement en apprentissage en 2023, il y en a d'autres qui en réclament plus. 

Les secteurs de l'agro-alimentaire et de l'immobilier

Si les secteurs d'activité mentionnés au début de ce billet n'ont qu'à poursuivre leurs efforts en matière d'apprentissage, d'autres demeurent à la traine avec plus d'offres que de candidats potentiels.

 

En plein essor, les domaines d'activités liés à la production agricole et à la santé développent de nouvelles filières qui tentent de faire appel à l'apprentissage. Ainsi, les établissements d'enseignement concernant la science de la terre, du vivant et de l'environnement ont été submergés de demandes auxquelles ils ne peuvent répondre favorablement.

 

Au niveau de l'immobilier et surtout du secteur bancaire, les demandes affluent aussi, plus nombreuses que les candidats disponibles.