Tout d'abord, les premières infos tombées très récemment sur la reprise de l'activité en France restent encourageantes. La croissance affiche un taux de 3% supplémentaire pour le troisième trimestre 2021. En suivant, les perspectives pour l'année 2022 s'embellissent d'elles-mêmes avec un exercice déjà réputé faste.
Ce que personne n'avait réellement prévu ? La difficulté à recruter pour les entreprises, qui passe forcément par une revalorisation des salaires.
Le discours des entreprises
En premier lieu, la difficulté à recruter se fait surtout sentir dans certains secteurs. Ainsi, dans celui du service, de la restauration, de l'hôtellerie et du bâtiment, la demande reste relativement forte pour une disponibilité moindre des salariés.
Une des motivations premières reste le salaire, qui, pour rester attractif, doit aujourd'hui franchir quelques paliers annonce le MEDEF.
La rémunération peut prendre plusieurs formes. Le montant sur la fiche de paye de fin de mois premièrement, mais aussi des primes, ou un montant d'intéressement ou une participation accrue peuvent s'envisager sereinement.
Cette situation demeure exceptionnelle pour les syndicats qui voient là de bonnes perspectives d'avenir.
Une ouverture vers des négociations
Cette annonce a fait l'effet d'une bouffée d'air frais dans la morosité ambiante. Des syndicats, comme Force Ouvrière, saluent ce nouveau discours. Tout d'abord, pour eux, l'augmentation de la rémunération passe par une revalorisation du SMIC.
Toutefois, la montée des bas salaires dans certains secteurs où la marge reste faible conduirait immanquablement à une hausse des prix. Même si le pouvoir d'achat donne des signes d'amélioration pour les Français, ceux-ci ne sont pas prêts à payer plus cher, notamment pour les prestations de services.
Les dirigeants d'entreprises restent prudents. Par exemple, ils espèrent que l'augmentation des salaires demeurera possible si elle s'accompagne d'une réduction de charges.
Voilà un sujet qui reste à suivre et à creuser pour l'année 2022.